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La Lanterne
21 mai 2008

Indiana Jones et le Temple Maudit (Steven Spielberg, 1984)

inditemplemauditaffIndiana Jones et le temple maudit est le deuxième opus de la saga. Sorti trois ans après Les Aventuriers de l’Arche perdue, il se présente avant tout comme un « épisode ». Excepté Indy lui-même, aucun personnage n’est réemployé, pas même sa dulcinée Marion. Pour le coup, on préfèrera lui coller une vedette de Music Hall interprétée par Kate Capshaw (qui deviendra par la suite Mrs. Steven Spielberg) et un gamin espiègle (Jonathan Ke Quan). Oublié toute trace d’occidentalisation, place à l’exotisme.

Tout démarre dans un cabaret de Shanghai en 1935 où Indiana Jones négocie avec de redoutables Chinois la possession d’un joyau rare. Suite à une bagarre redoutable, il parvient à s’enfuir en compagnie de la chanteuse Willie Scott et du jeune Demi-Lune. Leur voyage les mènera au cœur de l’Inde, dans un village en péril, pillé par une tribu redoutable adepte du sacrifice humain et de l’exploitation d’enfants. Indiana Jones prend sur lui la charge de mettre un peu d’ordre dans leurs affaires.

inditemplemaudit01La trame ne s’appuie sur aucun fait historique à l’inverse des autres volets. Indiana Jones et le temple maudit a tout pour être le préféré des amateurs de films d’action et d’aventure. Pas une minute de répit. Même lorsqu’Indy se pose à table, on reste sur nos gardes, surpris par l’effusion d’horreurs qui lui sont servi entre canapés de scarabées et autres sorbets à la cervelle de singe. Spielberg nous en met plein les yeux et ce dès le générique pétillant aux allures de comédie musicale. S’en suit péripéties et bagarres en tout genres. Aucun épisode ne sera aussi exotique et explosif que celui-ci.

inditemplemaudit02Et pour cause, aucune accroche avec l’Occident ne viendra interférer. Le temple maudit, c’est tout simplement un héros américain qui bénévolement se charge de secourir une tribu indienne en péril. Un peu facile me direz-vous, mais l’argument est retenu ! Spielberg prouve encore et toujours qu’il est l’un des auteurs qui savent employer au mieux les effets spéciaux. Le film est également bien plus drôle que son prédécesseur, ce qui favorise certainement son rythme. Il en reste qu’Indiana Jones et le temple maudit est, comme on le préconisait plus haut, un volet plus qualifiable d’ « épisode » que de « film » en tant qu’entité. Spielberg se préoccupe peu d’une quelconque back story car s’il en fut, elle aurait été mise à plat dans L’Arche perdue. C’était le cas et de ce fait, on ne peut plus lui reprocher. Voila ce qui fait d’Indiana Jones une véritable saga et non tout simplement une série de films à suivre dans une continuité toute tracée.

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